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La Méditation Physiologique

9 mars 2022

Présentation concise des ateliers et de l'approche

 
LES ATELIERS DU CORPS JOYEUX
Présence et Spontanéité 
 
 
 

Le Mouvement de la Source

Se réguler grâce à l'intelligence du corps

   Les ateliers du Corps Joyeux sont des ateliers de Physiodynamie (du grec phusis, « nature », et dunamis, « force » ; une pratique centrée sur « la force des choses », sur « la dynamique du vivant » ). Une approche qui se définit comme l’art de s'en remettre à l'intelligence dynamique du corps, et qui s'appuie sur la tendance des organismes vivants à retourner spontanément vers leur harmonie naturelle dès qu'on leur en laisse la possibilité. En pratique, la physiodynamie recommande de permettre au corps de s’autoréguler librement dès que nous en ressentons le besoin. C’est tout.

   L’idée maîtresse c’est que le corps est une merveille de spontanéité tout à fait apte à se « dé-brouiller » toute seule ; et qu’en matière de santé et de bien-être, aucune technique inventée par l’homme, aussi belle, pertinente et efficace soit-elle, n’égalera jamais l’intelligence du corps qui n’est autre que celle de la spontanéité du vivant dans son ensemble.

Les ateliers du Corps Joyeux sont des ateliers de « facilitation au lâcher-prise ». Le lâcher-prise est ici entendu non pas comme un effort pour "se lâcher" (comme dans l'expression corporelle ou la danse improvisée par exemple), mais comme un relâchement dans l'emprise que l'on exerce sur notre propre corps, comme une réduction du contrôle sur nous-même ; et même, si possible, comme une suspension momentanée de la volonté : une cessation de l’usage de soi et du corps. Le lâcher-prise conduit à une acceptation tranquille de ce qui se passe dans l'instant et a besoin de s’exprimer.

Après un temps d’accompagnement préalable de « détente en mouvement » destiné à nous prédisposer à cette acceptation, l’atelier comporte un temps de lâcher-prise. Autrement dit, un temps de Méditation Physiologique. Ne pas intervenir. Laisser-faire l'intelligence dynamique du corps. Ne plus se mêler de ce qui se passe, ni en soi ni autour de soi. Un moment de non-ingérence durant lequel on s'abandonne en confiance dans le cours des choses et sa spontanéité. Laisser carte blanche à l’expression naturelle du corps (autrement appelée « le Mouvement de la Source », "le mouvement régénérateur", ou "katsugen undo" en japonais).

Les ateliers du Corps Joyeux sont une invitation à vous rendre compte (ou non) par vous-même que votre corps réclame à cor et à cri des temps de non-ingérence de votre part. Des temps durant lesquels il se fera une joie de se réguler lui-même. Sans que vous n'ayez rien à faire de spécial. Juste que vous acceptiez de temps à autres d'être relégué au rang de simple témoin de votre propre spontanéité. Pour vôtre bien-être, qui rime avec celui de tous.

 

S'inscrire

 
 
 
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8 mars 2022

Ateliers du Corps Joyeux, Détails Pratiques

 
DATES ET LIEU DU PROCHAIN  ATELIER
Détails pratiques
 
 
 
 
"la Cabane à Roulettes",
à Plouézoc'h (10 min de MORLAIX)
 
PAS D'ATELIER EN CE MOMENT
ME CONTACTER SI ENVIES
DE STAGES ET D'ATELIERS
 
 Sur inscription: par retour de mail
ateliersducorpsjoyeux@yahoo.com
 
 
 
  •  Horaires : 10h 15 - 12h45
  • Prix libre : pour que ce soit vraiment ouvert à tout le monde. (Troc et échange possibles)
  • Adresse : dans la joliette « Cabane à roulettes », lieu-dit Kerall à Plouézoc’h (Kerall n’étant pas sur le GPS, tapez « kerfenefas », sur la route suivez les panneaux "Troglo", Kerall est 100m avant kerfenefas).
  • Vêtements : dans lesquels tu te sens à l’aise (la cabane est chauffée). 100m de marche dans l'herbe sont nécessaires pour aller à la cabane, prévoyez des chaussures adéquates.
  • Matériel : Si tu as un coussin et/ou un plaid, un tapis de sol préféré, amène-le. Sinon, j’ai plein de coussins. Et si tu as une vieille balle de tennis qui traîne, ça peut servir… (surprise!)
  • Balade : si tu as envie de flâner après ou avant l’atelier, saches qu’il y a de belles balades autour de Kerall. La mer et le sentier côtier sont à moins d’1 km, faciles d’accès à pieds.
  • En cas de désengagement, me prévenir le plus vite possible par téléphone (je n’ai pas internet sur mon tél et je ne regarde pas mes mails chaque jour). Je préfère fonctionner sans arrhes et jouer sur la confiance. Merci
Toutes les questions sont bienvenues 06.52.92.63.92 Yvain
 
 
 
 
 

 

7 mars 2022

Un Corps Joyeux, c'est...

Le corps joyeux c'est un corps auquel on fiche une paix royale. Qu’on laisse tranquille.

Un corps joyeux ça n'a rien à voir avec « la joie ». Avec l'image de la joie : ni avec le masque du sourire, ni avec l’éclat du rire. Un corps joyeux n'a pas besoin de se réjouir pour être joyeux. Un corps joyeux ça ne se voit pas forcément. Ça s’ignore même lui-même, dans le meilleur des cas.

Un corps joyeux c’est un corps auquel on ne dit pas ce qu’il doit faire. Un corps auquel on lâche la bride. Un corps qu'on laisse s'exprimer tel qu'il est, là, maintenant. Un corps joyeux c'est un corps auquel on n’impose pas de paraître ce qu'il n'est pas, ce qu’il ne vit pas, ce qu'il ne ressent pas. C'est un corps qu'on ne force pas; mais dont on laisse se développer la force.

C'est l'inverse du corps-instrument, du corps-esclave, du corps-outil, du corps-dressé, du corps qui sert à quelque chose, du corps-objet, du corps-image…

Joyeux est le corps qui vit ce qu'il vit sans se soucier du qu'en-dira-t-on. Qui se laisse vivre : qui échappe sans effort aux efforts volontaires, pour mieux se couler dans ceux de la spontanéité.

Le corps joyeux est un corps qui ne sert à rien. A rien d’autre que lui ; parce qu’il se reconnaît lui-même en tout. Un corps joyeux c’est le cosmos en entier. Partout, il est là.

Alors un corps joyeux ça n'a pas peur d'être comme c’est. Ou comme ce n’est pas. Un corps joyeux ça n'a pas d'image. Pas d'anatomie non plus. C'est un courant d'air dans l'univers. Une brise ou une tornade dans le vent, au gré. Ça vole, ça court, ça marche, ça saute, et cetera; on ne sait pas. Un corps joyeux c'est tout ou rien ; c'est tout, et rien. Et tout, c’est encore pas assez ; et rien, c’est encore trop.

Un corps joyeux ça pleure, ça crie, ça sourit, ça roule, ça dort, ça tue, ça mange, ça pète, ça pue, ça se bat, ça chante, ça tombe malade, ça croque, ça bondit, ça chute, ça meurt... Tous les verbes sont du corps joyeux. Il n'y en a pas un qui ne soit pas joyeux.

   Il n'y a personne dans un corps joyeux. Un corps joyeux dit (sans savoir qu'il le dit): “ il n'y a personne ici”. Il n'y a personne à bord. Personne aux commandes du corps. L'intelligence dynamique du corps –qui est celle du Vivant- est la seule maîtresse à bord : il n'y a personne ici…

    Le corps joyeux c'est la volonté qui s’éclipse. Ou qui épouse le lit de la spontanéité -comme un bois mort flotte sur le lit de la rivière. Lorsque le maître cesse de servir l'esclave, le corps est joyeux.

  Le corps joyeux est indéfinissable. Sa joie rejette sans effort toutes les définitions. Le corps joyeux est dissemblable de tous les « ceci » et les « cela ».

Le corps sait. L'illusion de savoir corsète le corps. Le corps joyeux, c'est quoi? « Je » ne sait pas. Le corps joyeux c'est… ni ceci ni cela

 Il n'y a rien de tel que « mon » ou « ton » corps joyeux ; le corps joyeux n’est à personne. C'est cela qui est joyeux. Le corps joyeux c’est Toi !

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

 

6 mars 2022

Ils parlent de la sagesse du corps et du Vivant

« Le corps humain semble posséder une tendance ordonnatrice, qui collabore instantanément à remettre tout « à sa place » dès qu’on lui en laisse la possibilité. » Docteur Lili EHRENFRIED

«  En voulant imposer une idée artificielle de « l’harmonie » telle que nous l’imaginons, nous perturbons l’harmonie préexistante qui est déjà à l’œuvre en nous comme partout. » UG KRISHNAMURTI

« Tout ce qu'on fait consciemment est influencé par la connaissance acquise. Mais l'activité naturelle qui existe dans notre organisme exécute toutes sortes de travaux sans qu'on le fasse d'une façon consciente : vomir, retirer la main au contact d'un objet chaud, éternuer, sécréter des larmes, etc.

  Cet instinct qui rétablit sans cesse l'état normal de l'organisme, est du ressort du système moteur extra-pyramidal. Le système extra-pyramidal, qui fonctionne indépendamment du conscient, œuvre toujours dans le sens de rétablir l'organisme. Grâce à ce travail spontané, les chattes peuvent accoucher seules, les chiens mangent de l'herbe pour se réguler, les ours mangent des fruits, des racines et des écorces, les oiseaux se baignent dans les sources chaudes, etc. Tous les êtres vivants agissent spontanément pour maintenir la santé. » Haruchika NOGUCHI

« Le corps prend très bien soin de lui-même. Alors, laisse-le s’occuper de lui-même. C’est lui qui sait le mieux quoi faire de ce corps. Il y a beaucoup plus de connaissance dans ce corps que tu ne pourrais jamais en avoir. Si simplement tu n’interfères pas, tout va bien. Dès que tu interfères, tu es malade… Le corps? Pourquoi m’en soucierais-je ? » Karl RENZ

« La nature véritable de l’homme n’est pas à craindre mais à libérer dans un cadre de confiance. »

« L’approche centrée sur la personne s’appuie sur l’instinct d’accomplissement, ou tendance à l’actualisation, que possède tout organisme vivant et qui fait qu’il tend à croître, à se développer, à réaliser tout son potentiel. Elle fait confiance à l’élan vital qui conduit l’homme vers un développement plus complexe et plus complet. Elle se donne pour but de libérer cet élan vital. » Carl ROGERS

« Plus nous apprenons au sujet du fonctionnement du corps, plus nous réalisons le caractère grandiose de l’intelligence qui est à l’œuvre en lui et la petitesse de notre savoir. Lorsque le mental se remet en contact avec cette réalité, il devient le plus merveilleux des outils et sert alors une cause bien plus grande que lui. » Eckhart TOLLE

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

 

5 mars 2022

Ils parlent de la méditation...

La méditation, c’est être présent à ce qui est (pensée, émotion, perception, sensation, image mentale, mouvement, etc.) - sans préférence.

« Il n’y qu’une pensée à investiguer : celle qui apparaît maintenant. » Katie BYRON

« Nous avons tendance à être toujours ailleurs. Soit en avance ou en retard sur le moment présent. Nous projetons le futur et ruminons le passé. Nous souhaitons ou nous regrettons, et ne sommes que rarement là, dans la situation présente. Ici et maintenant.

Cette fuite du présent à une signification très profonde. Si nous nous détournons du présent, ou plutôt si le présent est souvent incapable de nous « accrocher » - d’attirer notre attention – c’est qu’il nous apparaît ou bien comme une réalité classée, sans intérêt, ou bien comme réalité décevante – moins bien que ce qu’elle pourrait ou devrait être.

Il en résulte que tant que nous n’avons pas compris que la Joie véritable ne réside pas dans les choses mais en nous, notre seul espoir est dans les choses futures, donc dans la fuite en avant. C’est pour cela que nous vivons en porte à faux, penchés et tendus vers l’avenir. Ce qu’il faut arriver à comprendre, c’est que la présence au présent est le seul point de départ, et que ce point de départ est en même temps un point d’arrivée. » Jean KLEIN

« La vraie méditation est spontanée. Elle est accueil pur, sans choix, de ce qui se présente dans le champ de conscience. Aucune sélection n'est faite, tout est accueilli dans cette acceptation bienveillante : perceptions externes, sentiments, sensations corporelles, pensées, ou leur absence. Toutes choses sont admises à l'existence sur un pied d'égalité absolu, non parce qu'il s'agit là d'une pratique, mais parce que les limitations du mental, et donc son inaptitude à nous procurer le bonheur absolu, ont été comprises. (...) Dans cette ouverture nous vivons au présent. Il n'y a rien à gagner ni rien à perdre. Aucune autre pratique n'est nécessaire. » Francis LUCILLE

« Où que tu sois, tu es. Aussi, sois là où tu es. » Karl RENZ

« Ce serait déjà bien de ne plus pratiquer l’absentéisme interne. Ce serait déjà bien « d’être là » dans les gestes les plus banals de la vie. Je tourne ma clé dans la serrure, cela fait le bruit attendu : je suis là. Je bois un café : je suis là.

La sensation n’est peut-être pas exaltante – mais qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’en être conscient. Après tout, si la sensation est là, moi aussi, je dois être là !(...)

 Chaque fois que nous avons pensé, senti, vécu quelque chose de positif ou de négatif, étions-nous là, oui ou non ?! Et qui est-ce, « nous », si ce n’est moi ? (…)

CONSCIENCE. Inouï! Et chose à peine moins inouïe, nous sommes porteurs de ce mystère, de ce miracle - et l'on ne s'en émerveille jamais! (...) Je me demande souvent combien d'entre nous ont simplement remarqué qu'ils se savaient? Mais la vérité n'est-elle pas que si quelque-uns l'ont remarqué, tous à peu près s'en foutent? Et même quand ce miraculeux "je me sais" est pris en compte, on prend la chose comme allant de soi, comme coulant de source, on se dit "c'est normal, c'est naturel". Mais non, cela n'a rien de naturel! C'est à jamais inexplicable, injustifiable. C'est vertigineux! » Stephen JOURDAIN

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

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4 mars 2022

Au coeur de la Méditation Physiologique : se foutre une paix royale...

Pas de RÈGLES ?

Règles pour la méditation physiologique : pas de mantra, pas de concentration ni de respiration particulières, rien de tout ça...

1. Ne le faites que si vous en avez envie.

2. Faites-le aussi longtemps que vous le voulez vraiment, pas aussi longtemps que vous voudriez que ça dure.

3. Faites-le comme une expérience plutôt que comme une pratique.

4. Ne vous attendez pas à ce que le résultat de l'expérience apparaisse pendant ou à la fin de l'expérience, cela se peut ou non. Le résultat peut être visible ou presque caché.

5. Voici la nature de l'expérience... Soyez simplement présent : accueillez toutes les pensées, sensations corporelles, perceptions sensorielles externes et les mouvements spontanés avec une indifférence aimante. « Aimer » signifie que vous leur permettez de se présenter : vous n'avez aucune intention de les changer ou de vous en débarrasser. L'indifférence signifie que vous ne voulez pas qu'ils restent : peu importe qu'ils partent ou non.

C'est à peu près ça. Accueillez la totalité de votre expérience, qui inclut votre mouvement présent, vos sensations corporelles, vos perceptions sensorielles et vos pensées. Par exemple, ne choisissez pas plus les pensées plutôt que vos sensations corporelles, ou vos sensations corporelles plutôt que vos pensées, ou vos perceptions sensorielles plutôt que vos sensations corporelles, etc. Juste, soyez-là. Présence. Témoin non-impliqué.

ACCUEIL NON SÉLECTIF. Parce que si vous sélectionnez, vous éliminez ; et tout ce que vous éliminez ou filtrez, vous ne l'aimez pas, vous ne l'accueillez pas.

« Prenez soin de votre présence aimante. »

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

 

3 mars 2022

Le parallèle entre méditation et accouchement physiologique

Qu'a-t-elle de « physiologique » cette méditation ?

A ma connaissance, c’est la seule forme de méditation qui porte l’accent sur la sagesse de l’organisme vivant. Qui s’intéresse et laisse carte blanche à la faculté qu’a le corps de fonctionner et de bouger par lui-même, spontanément.

Les autres formes de méditation - même les méditations dynamiques, en mouvement - impliquent un certain contrôle du corps à travers la maîtrise de gestes et/ou de postures tenus ou effectués volontairement. Ici, certes on part d’une attitude fixe, mais cette posture est naturellement abandonnée si mouvement spontané il y a. Rien n’est tenu de force. Tout ce qui se présente est accueilli et laisser libre de se déployer. Sans effort ni prédétermination ni recherche quelconque.

Quel sens recouvre le mot « physiologique » ici ?

J’utilise le terme « physiologique » dans la même acception que lorsqu’on parle « d’accouchement physiologique ».

Un accouchement physiologique est simplement un accouchement ou l’équipe médicale adopte une attitude non-interventionniste et non-directive. Dans cette perspective l’accouchement n’est pas considéré comme un acte médical mais instinctif. Initialement, la confiance est placée dans la sagesse naturelle de l’organisme vivant.

L’équipe médicale est certes présente, cependant elle n’intervient que si nécessaire : en cas de complication. Sinon, elle part du principe que le corps de la femme sait accoucher ; et elle se contente d’assurer les meilleures conditions possibles pour que les processus naturels de l’accouchement se déroulent au mieux, sans parasitages. (En l’occurrence, il est question de ne pas déplacer la femme qui accouche, de lui parler le moins possible pour ne pas solliciter son intellect, de lui laisser le libre choix de ses postures, de la laisser s’exprimer et se mouvoir comme elle le sent, de veiller à une température chaleureuse, une lumière douce, etc.)

Car il a été démontré que moins on intervient, plus la nature peut œuvrer sans encombres ; et mieux les choses se passent… Le corps des femmes a instinctivement la sagesse nécessaire pour accoucher ; il en est ainsi dans tout le règne animal (dont « l’homme » a tendance à oublier qu’il fait partie...).

Du coup, si c’est le corps qui fait tout, à quoi sert l’intervenant dans un atelier de méditation physiologique ?

Durant la « méditation physiologique » à proprement parlé, qui est au cœur de l’atelier et durant laquelle on laisse carte blanche à l’expression naturelle du corps, je joue le même rôle que les accoucheur.ses (les sages-femmes ou les maïeuticiens) durant un accouchement physiologique. Je me contente d’assurer un environnement le plus sécure possible et de faciliter l’expression des processus naturels présents en jeu. C’est tout.

Je n’interviens que très très rarement, quand il survient quelque chose qui nuit au bon déroulement des choses. C’est vraiment exceptionnel.

   Ceci dit, dans un atelier il y a 4 phases distinctes où j'incarne des fonctions différentes. La première - la mise en corps - est comparable à la préparation à l’accouchement : j'y joue le rôle de "facilitateur de lâcher-prise". La seconde - la méditation physiologique - est comparable à l’accouchement : j’ai le rôle de simple veilleur (je n'interviens que si ça se passe "mal"). La troisième -la phase du retour à soi - est comme le temps de recueillement et de "rencontre" avec le bébé; chaque personne "récolte" les fruits de son expérience. Puis vient le temps de la moisson ou de l'écho de groupe, où chacun est libre de partager oralement s'il le souhaite son aventure - comme on "présente" son enfant au reste du monde... Dans ces deux dernières phases, je retrouve le rôle de faicilitateur.

Pour mieux comprendre le parallèle entre la méditation physiologique et l’accouchement, ci-dessous des extraits du « Guide de l’accouchement physiologique » :

"Accouchement physiologique" ça veut dire quoi ?

Définition :

La physiologie est la "science qui étudie le fonctionnement et les propriétés d'un organisme vivant ou de ses parties". Par extension, physiologique "se dit du fonctionnement normal de l'organisme humain" (Petit Larousse 2007). Ici, "normal" s'entend comme ce qui est conforme au processus naturel, indépendamment des normes liées au contexte culturel. Un accouchement physiologique est donc un accouchement qui se déroule bien, conformément au fonctionnement normal de notre corps

Dès lors, l'accouchement peut se dérouler sans interventions sur le processus naturel car, toujours selon l'OMS: "Un accouchement normal, à condition qu'il soit à faible risque, nécessite seulement l'observation attentive d'une accoucheuse ou d'un accoucheur qualifié capable de déceler les signes précoces de complications. Il ne requiert aucune intervention, seulement des encouragements, un soutien et un peu de tendresse."

Sans interventions extérieures, un accouchement physiologique repose uniquement sur les compétences et le savoir-faire de la mère, la présence et le soutien de ses accompagnants et du personnel médical présents.

Respecter la physiologie de l'accouchement, c'est reconnaître le caractère singulier et la force personnelle de la femme qui le vit à son propre rythme.

Et pour le père ? Un accouchement physiologique est aussi un événement intense pour la personne qui le vit de l'extérieur, et pas seulement par la naissance et les grands bouleversements qu'il annonce ! Le comportement instinctif, voire animal, de sa femme en train d'accoucher, les positions et les sons inhabituels, peuvent déstabiliser et impressionner le père. Être informé sur le processus de l'accouchement, ses mécanismes, les hormones en jeu et surtout leurs effets, peut aider à vivre plus sereinement la puissance de l’événement. Il faut savoir que la simple présence familière et sécurisante du père, en rassurant la mère, participe aussi au bon déroulement de l'accouchement. Cette présence peut se faire plus active pour répondre aux besoins primaires de sa compagne (nourrir, hydrater, soulager, soutenir,...).

A l’inverse, le père peut communiquer son stress, inhibiteur de l’ocytocine, à sa compagne.D’où l’importance qu’il soit, lui aussi, préparé.

Comment favoriser la physiologie ?

  • La mère:

  • Avoir confiance en vos capacités à mettre au monde votre enfant: vous savez accoucher et votre corps réagira instinctivement.

  • Lâcher-prise: laissez parler votre corps, faites tomber vos résistances.

  • Accepter d'être dans l'inconfort et dans la douleur et ne pas avoir peur d’«y aller».

  • Le père :

  • Avoir confiance dans les capacités de votre compagne.

  • La laisser faire.

  • Répondre à ses besoins.

  • Préserver son intimité.

  • Être à ses côtés, présent sans être envahissant.

  • La place de l’accompagnante à la naissance: Professionnelle de confiance, que vous connaissez, à vos côtés pendant votre grossesse, sa présence rassurante et sécurisante pendant l’accouchement peut aider à rester dans la physiologie. En effet: «Un soutien empathique et physique continu pendant l’accouchement a pour effet de diminuer le stress et présente de ce fait de nombreux avantages comme un travail plus court, une diminution du recours systématique aux moyens techniques et une réduction des extractions instrumentales. »

L’environnement: une atmosphère détendue et chaleureuse, une lumière douce, du calme, la liberté de mouvements qui permet d’adopter différentes positions, favorisent le bon déroulement d'un accouchement physiologique.

«La grossesse et l’accouchement sont des processus physiologiques et naturels qui nécessitent un accompagnement respectant la sécurité affective et un suivi médical assurant une prise en charge adaptée.»

Si vous désirez plus d'infos sur l'accouchement physiologique, je vous conseille les articles et nombreux livres de Michel Odent, une référence mondiale sur le sujet, qui a notamment dirigé la maternité de l’hôpital de Pithiviers de 1962 à 1985. (Et tiens, comme c'est bizarre, je suis né à Pithiviers en 1978! :) )

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

 

2 mars 2022

Comment se déroulent les "ateliers du Corps Joyeux"?

Q: En pratique, comment se déroule un atelier ?

   Les ateliers se déroulent en quatre temps : la phase « d’atterrissage et de détente en mouvement » ; la phase de « lâcher-prise » ; puis la phase du « retour à soi ». Si le canevas est presque toujours le même, en revanche le contenu est variable.

  1. Phase d’atterrissage et de "mise en corps" : Ouvrir la parenthèse : couper avec le monde du dehors, atterrir, laisser le quotidien aux vestiaires. Toutes affaires cessantes prendre un temps pour soi. Se faire du bien… Durant ce temps, qui est comme un sas de décompression vis-à-vis du « monde extérieur » et des multiples rôles et fonctions qu’on y incarne, je propose des jeux collectifs, des explorations gestuelles et sensitives, de la détente en mouvement, des automassages, des temps de respiration, d’équilibre, etc. Le but est de décrocher de nos préoccupations, de descendre dans ses sensations, de commencer à se laisser aller et de se sentir à l’aise. C’est important qu’il y ait dans le groupe une atmosphère de sécurité, de confort et de confiance. Sur le plan personnel il est question de développer une attention fine à l’égard de ce qui se passe en soi, tout en restant disponible à ce qu’il y a autour, et ouvert à ce qui a envie de s’exprimer. Se sentir à l’aise dans son corps, sa présence et son mouvement vivant. Quand ces conditions favorables tout à la fois individuelles et collectives sont réunies, accepter le lâcher-prise devient plus facilement possible.
  2.  Phase de "lâcher-prise" ou de "méditation physiologique" : S’autoriser à être là, sans autre intention que d’être là. Plonger en soi. Accepter de lâcher l’emprise du « je » sur la dynamique spontanée du corps. Être curieux, s’ouvrir à ce qui se passe quand on ne fait rien –quoiqu’il se passe. S’abandonner tranquillement au "Mouvement de la source". Être là et lâcher prise. Simple présence dynamique traversée du flux de la spontanéité.
  3. Phase de retour à soi : Revenir à la surface, prendre le temps d’émerger. Retour à soi en douceur. Revenir « en mode vie courante » petit à petit. Par étapes.
  4. Echo de groupe ou "moisson" : Fermer la parenthèse : après le temps d’émergence pendant lequel chacun aura pris le temps de goûter son corps –sa présence-  fleurit de nouvelles sensations, clôture du groupe en cercle avec possibilité de partager sur sa propre expérience (sans commentaire de quiconque). Uniquement si la parole vient : il n’y a aucune obligation.

   Au cœur de chaque atelier il y a donc « le temps de lâcher-prise », de ne rien faire durant lequel il n’y a pas d’interaction entre les participants autre que le simple fait d’être ensemble dans le même espace. Chacun est "dans sa bulle". Mon rôle est alors réduit à celui de veilleur : je veille avant tout à ce que les gens ne se mettent pas en danger, et aussi à ce qu’ils ne confondent pas « temps de lâcher-prise » avec le fait de « se lâcher » volontairement (ce qui peut perturber le groupe). Même si ça peut y ressembler pour un observateur extérieur non averti, ce temps particulier n’est pas un espace de défoulement, d’improvisation, de méditation, ni même « d’écoute de son corps », mais vraiment un temps de laisser faire, sans rien faire. Et il se passe énormément de choses quand on ne fait rien ! Qu'on se le dise! ;)

   Je tiens à préciser aussi que quoique je propose, jamais rien n’est obligatoire. C’est  à chacun de sentir ce qui est bon pour lui, d’adapter les consignes en fonction de son ressenti, voire de ne pas faire un exercice, de se mettre sur le côté, ou même de partir si besoin est. Ce point est primordial à mes yeux : chacun est libre et souverain dans son expérience. Tout ce qui est vécu l’est avec l’engagement de son propre consentement. Je n’impose rien.

Q : Tu as appelé tes ateliers « les ateliers du Corps Joyeux ». Un « Corps Joyeux », c’est quoi ?

   C'est à chacun de définir son « Corps Joyeux », non? Sinon c'est pas rigolo... J'ai écrit un texte là-dessus : Un Corps Joyeux, c'est... Mais si tu n’es pas d’accord avec ce que j’en dis, c’est ok. Invente ta propre définition, c’est la bonne ! ;)

Q : Quel est le but d'un atelier?

  Le but premier est de permettre la découverte du bonheur du  lâcher-prise - du fait d'accepter sereinement de ne pas être le "maître" de ce qui se passe- tout en passant un bon moment ensemble.

Ensuite, à chaque atelier je donne des billes pour que chacun puisse expérimenter par soi-même ce que j'appelle la méditation physiologique ou plus prosaïquement "l'abandon au Mouvement de la Source". C'est-à-dire que chacun repart avec des outils de facilitation au lâcher prise. Je ne m'intéresse qu'à des exercices faciles d'accès, efficaces et aisément reproductibles dans le cadre de la vie quotidienne.

J'encourage les personnes intéressées à tenter l'expérience dès qu'elles en ressentent le besoin, en solo. De cette manière on peut profiter des retombées et constater des changements spontanés dans notre existence. Les ateliers collectifs sont autant des espaces de découvertes et de partage qu'une manière d'encourager et de soutenir la pratique individuelle.

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

1 mars 2022

La Mouvement de la Source, qu'est-ce que c'est?

 Le Mouvement de la Source, késako ?

  Tout d'abord c’est une expression délibérément vague, floue, voire poétique. Selon le contexte, elle revêt des sens différents. Au sens large et abstrait, elle évoque « le mouvement de la vie », ou encore « la dynamique du vivant », ou « la force des choses ». Au sens « moyen », elle désigne le fonctionnement automatique du corps : les processus physiologiques concrets comme le vomissement, les battements du cœur, la pousse des cheveux, la fièvre, les réflexes, le fonctionnement des 5 sens… bref, tout ce qui échappe à notre contrôle. Et enfin, au sens le plus réduit, elle désigne l’étonnante faculté qu’a le corps de s’autoréguler via des mouvements qu’il produit lui-même –sans l’aide de notre volonté.

Q : Est-ce que tu peux développer concernant le mouvement autorégulateur ?

   Selon cette acception particulière, « le Mouvement de la Source » c’est la manière originale qu’a le corps de se réguler par lui-même quand on lui en laisse la possibilité. Lorsqu’on relâche momentanément l’emprise qu’exerce notre volonté sur l’organisme vivant, il est capable de générer un  flux de mouvement autorégulateur qui se déroule sans notre intervention. Autrement dit, le corps bouge tout seul. Cela peut paraître bizarre dit comme ça mais cela n’a rien d’extraordinaire. C’est comme éternuer si tu y penses : personne n’éternue, le corps éternue, il y a éternuement... En effet, le corps bouge tout seul, spontanément.  C’est l’expression directe et brute de la remarquable capacité d’autorégulation du vivant.

Le corps humain est une merveille d’intelligence spontanée ; grâce au Mouvement de la Source il se dé-brouille tout seul. Il n’y a rien à apprendre, le corps sait cela. C’est une faculté naturelle qui s’exprime pleinement lorsqu’on accepte de « lâcher prise », c’est-à-dire quand on lâche les commandes du corps-mental, qu’il y a suspension momentanée de la volonté. Cette faculté est tout à la fois universelle et très personnelle : universelle car comme tout ce qui véritablement « naturel » chacun en est doté de naissance, et en même temps personnelle car cela s’exprime de manière singulière selon chaque individu. Comme il n’y a pas deux êtres vivants identiques, comme il n’y a pas deux personnes qui marchent de la même manière, il n’y a pas deux mouvements autorégulateurs identiques -bien que tous soient l’expression de la même source : la dynamique du vivant qui n’est autre que l’intelligence dynamique du corps. 

Q : Comment ça se passe pour laisser s’exprimer pleinement cette faculté autorégulatrice ?  

  C’est très simple car il n’y a rien à faire. Cela ne demande aucun effort particulier. C’est tout ce qu’il y a de plus facile : si tu essaies de le faire, tu échoues à coup sûr car ce n’est pas de l’ordre du « faire » ; et si ça se produit, c’est ce qu’il y a de plus facile, car tu ne fais rien…

   Le mouvement « arrive » de lui-même sans notre aide, comme malgré nous -ou en tous cas « à l’insu de notre plein gré » ou encore « sans faire exprès ». Comme « arrive » un éternuement ou un frisson par exemple, c’est de même nature. Sauf que dans le cas qui nous intéresse le « mouvement » ne s'extériorise pas de la même forme et dure sensiblement plus longtemps. L'apparence et la durée, ce sont les seules différences. Sinon c'est la même chose, la même "source" qui s'exprime... 

Q : Donc si je comprends bien, le corps bouge bien que ce ne soit pas délibéré de notre part ?  

   Oui, si tu préfères « il y a  mouvement ». Et non quelqu’un qui bouge volontairement. Exactement comme quand on rote, baille ou s’étire sans l’avoir réfléchi ni provoqué. Tout le monde connaît très bien cela et en fait l’expérience au quotidien, sans même s’en rendre compte. C’est juste que là on prend un temps spécialement dédié à cela, pour laisser s’exprimer cette autonomie du corps vis-à-vis de notre volonté. Et que les choses peuvent parfois s’exprimer de manière plus spectaculaire qu’habituellement. Parce que là c’est autorisé.

   C’est juste une question d’habitude en fait. Au départ ça peut paraître un peu bizarre et déroutant, mais une fois que tu as vécu la chose –l’abandon au Mouvement de la Source- plusieurs fois, cela te semble tout à fait normal. Le mouvement de la vie, du vivant, n’est pas de notre fait et n’est pas sous notre contrôle. Alors tout va bien… 

Q : Et qu’est-ce qui se passe ? Quelle impression ça fait ? 

  Au risque d’en effrayer quelques-uns, quand ça arrive cela crée comme une impression proche de celle « d’être en transe ». Mais une transe « naturelle», voire « ordinaire ». Rien à voir avec  une transe liée à la « sorcellerie » ou autre, durant laquelle on serait « habité » ou « possédé » par des « esprits » ou autre chose… Pas du tout. Ici rien de sorcier : la conscience est présente comme dans la vie quotidienne.

   J’utilise le mot « transe » dépouillé de ses accents transcendantaux. Bien que ce mot soit casse-gueule, il me semble le plus juste d’un point de vue descriptif pour essayer de transcrire au mieux ces états passagers durant lesquels certes le corps bouge, certes il y a mouvement, mais à proprement parler il n’y a personne qui bouge. Le mouvement se fait de lui-même : il est automatique. De l’intérieur on sait, on sent, qu’on n’est pas l’auteur de ce mouvement présent. Comme lorsqu’on est « pris » d’un fou rire -par définition impossible à contenir-, d’un éternuement, d’un bâillement, d’une émotion forte ou des soubresauts de l’orgasme par exemple, nous sommes en transe naturelleou en transe physiologique au sens où je l’entends. C’est pour cela que je dis que c’est juste une sorte de transe ordinaire qui dure un peu plus longtemps que d’habitude. C’est tout.

   « S’abandonner au Mouvement de la Source » ou « lâcher prise », ces expressions peuvent faire peur à certains, mais concrètement ça n’a en soi rien d’extra-ordinaire : c’est juste laisser « arriver » ce qui arrive tout seul. Sans rien forcer. Encore une fois il n’y a rien de plus facile. Ça coule de source…

Q : Comment on se sent quand ça arrive ?

   Il y a un sentiment océanique très agréable quand cela arrive. Comme si on était emporté dans un courant tout à la fois plus fort que nous et en même temps qui nous constitue intégralement. C’est une impression très paradoxale, comme si on était tout à la fois le spectateur, l’interprète principal mais impuissant, et le metteur en scène involontaire de ce qui se passe… Difficile à décrire sans tomber dans le blabla en somme.

   Néanmoins, décris-moi exactement qu’elles sont tes impressions pendant un orgasme ou un frisson, et décris-moi le goût d’une pomme s’il te plaît… L’exercice n’est pas aisé, si ? La réponse la plus censée et la plus réaliste est de dire : « ces choses-là arrivent d’elles-mêmes, tu peux très bien faire ces expériences par toi-même, alors vas-y, fais en sorte qu’elles arrivent et goûte tout seul ; à moi ça économisera de la salive, et à toi ça économisera mon blabla ! ». Là c’est pareil… ;)

Suggestions pour la suite: Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

Présentation de l'ensemble du blog , texte suivant: Quelles sont les conditions propices au lâcher prise? favorables à l'expression spontanée du corps?

1 mars 2022

La Joie de n'être personne

Une éclipse, une parenthèse, un temps de suspension.

Une éclipse de notre personnalité, une parenthèse dans notre activité quotidienne, une suspension momentanée de notre volonté.

Juste être. Laisser être. Ne plus être ceci ou cela, untel ou un autre, ne plus jouer de rôle.

Juste être. Seule identité s’il en est une : vivant. Sans nom, sans forme, sans image, sans couleur. Juste un corps-conscience traversée du souffle de vie.

Cesser l’interaction. Laisser les choses en dépôt. Ne plus s’en occuper. Se retirer des affaires.

Laisser les personnages qui se jouent en nous-même causer, ne pas se mêler de leur causerie. Laisser dire, laisser penser, sans s’accrocher. Désinvestir nos préoccupations. Ne plus jouer au douanier entre ce qui vient et ce qui part, ne plus filtrer. Laisser venir, laisser partir : laisser aller.

Se laisser porter. Ne plus influencer le cours des choses, ne pas chercher de direction, laisser la force du courant faire, dilué dans le courant. Laisser ce qui vit décider.

Lâcher-prise : accepter la situation telle qu’elle est. S’accepter. S’autoriser à être tel qu’on est dans l’instant. Laisse les choses s’exprimer d’elles-mêmes.

Lâcher-prise. Lâcher l’emprise sur le corps-mental. S’abandonner. Accepter de fonctionner en pilotage automatique. Expression naturelle du corps. Expression brute de soi. Expression directe de la vie – du Vivant.

Laisser le corps se réguler de lui-même. Se donner en confiance à l’intelligence spontanée du corps qui nous délie en nous diluant. Dilution de notre sensation d’être, évanescence des contours, refonte dans l’environnement…

Accepter d’être ce qui se passe. Il n’y a personne ici. Il y a sensation d’être. Ça vit, ça bouge, ça pense… Simple présence dynamique traversée du flux de la spontanéité.

Ne rien faire.

Laisser vivre. Laisser la spontanéité faire. Se retirer des efforts volontaires. Laisser les efforts spontanés dérouler, réguler et fluidifier le cours des choses. Être spontanéité. Accepter la force des choses. Être la dynamique du Vivant… N’être personne.

Présentation générale du site : Ateliers du Corps Joyeux et Méditation Physiologique

 

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